Les membres du Conseil d’administration de la CMCAS Anjou Maine soutiennent les actions engagées par les fédérations syndicales pour demander le retrait du projet de réforme des retraites du gouvernement.
Le 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, et de jeunes se sont mobilisé-es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement. Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population. Elle ne s’y trompe pas, puisque même avant d’être dans la rue plus de 600 000 personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale. Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D’autres solutions existent, elles ont malheureusement été balayées d’un revers de main.
L’ensemble des organisations syndicales réaffirme son opposition à la réforme et sa détermination à avoir un système de retraite juste, financé aussi par un autre partage des richesses. Afin de renforcer et d’inscrire dans la durée cette première mobilisation massive, les organisations syndicales appellent dès à présent à une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle.
Ainsi, le gouvernement prévoit de supprimer le régime spécial de retraite des IEG en appliquant les nouvelles règles aux nouveaux embauchés et en maintenant les règles actuelles aux salariés en activité.
Seuls les nouveaux embauchés recrutés à compter du 1er septembre 2023 dans les régimes spéciaux concernés seront affiliés au régime général pour la retraite : c’est la clause du grand-père comme cela avait été retenu pour la fermeture du régime spécial de la SNCF dans la réforme de 2018, Extrait du dossier de presse du gouvernement.
Pourquoi ?
- Parce que les nouveaux entrants cotisant au régime général, notre système IEG se trouvera rapidement déficitaire et devra donc faire appel aux dotations de compensation de l’État, lequel pourra nous imposer de nouvelles réformes.
- Parce que la fin du régime de retraite des IEG pour les nouveaux entrants sera le prélude à un détricotage rapide du statut du personnel des IEG.
- Parce qu’elle ferait co-exister deux versions du statut du personnel au sein des mêmes entreprises, elle pourrait conduire à un management et une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) à deux vitesses, avec l’exercice de pressions comme l’ont connu par exemple les personnels de France Télécom.
Nous appelons chacun et chacune à soutenir ces actions et à participer activement aux différents rassemblements, assemblées générales et réunions d’informations pour amplifier la mobilisation jusqu’au retrait de cette réforme.